Alors que la visite virtuelle des arêtes de poissons est disponible depuis septembre 2024, les élus écologistes souhaitent honorer davantage le réseau de galeries et proposent d’inscrire le site antique, traversant la colline de la Croix-Rousse, aux monuments historiques. Ces 16 paires de galeries longues de 32 mètres chacune et reliées à un long couloir souterrain, découvertes dans les années 1960, font rêver les cataphiles. La mairie du 1er arrondissement de Lyon est à l’origine de cette demande, qui ferait l'objet d'une délibération lors du prochain conseil municipal le 27 mars
Cette demande de la mairie du 1er permettrait un meilleur entretien du site historique et de protéger les catacombes, prisées par les explorateurs urbains, bien qu’interdites.
L’utilité de ces galeries reste cependant toujours inconnue, plusieurs légendes circulant toujours, notamment concernant un trésor des templiers ou bien des processions rituelles au flambeau, ont été écartées par les scientifiques.
Les prélèvements réalisés par les archéologues pourront permettre de confirmer les deux grandes hypothèses de ce lieu : l’utilisation des arêtes de poisson comme lieu de stockage de métaux pour l’atelier monétaire de Lugdunum ou de denrées alimentaires pour le sanctuaire des Trois Gaules.