Comment survivent les animaux dans les conditions les plus extrêmes ? Dromadaires, yacks, manchots empereur, ils survivent grâce à l’adaptation dans leur environnement naturel. L’exposition "Trop forts !", disponible au musée des Confluences à partir du 19 février, permet de briser les mystères sur cette adaptabilité dans des environnements parfois extrêmement chauds, mais aussi extrêmement froids.
L’exposition Trop forts ! est la deuxième exposition du musée à être ciblée vers un public jeune. D’autant plus qu’un nouvel espace sera aussi disponible dans le musée des Confluences appelé "le nuage des petits", destinés aux 2 à 5 ans.
"Le parti pris de Trop forts ! est de susciter la curiosité, en levant le voile sur les capacités étonnantes des animaux peuplant les habitats les plus extrêmes de la planète", témoigne Hélène Lafont-Couturier, directrice du musée des Confluences.
Un voyage entre climat chaud et froids
L’exposition est pensée comme un parcours dans des environnements extrêmes allant du climat le plus aride, au plus froid, en passant par la haute altitude. Au départ, le visiteur est plongé dans une vidéo introduisant les mots d’ordre de l’exposition : l’adaptation et l’acclimatation.
La première scénographie (sur les environnements chauds), accompagnée de plusieurs animaux (parfois naturalisés, ou bien fac-similé), permet d’en comprendre davantage sur la capacité d’adaptabilité au manque d’eau et à la résistance à la chaleur comme le chameau.
Chaque scénographie est portée sur le climat extrême évoqué : chaud, froid, haute altitude… avant d’arriver à la dernière salle de l’exposition intitulée "les champions de la résistance", traitant d’insectes comme le cafard et le tardigrade, pouvant survivre à des températures allant de -200 °C à +300°C et capable de rester indemne à des radiations.
Une autre spécificité de cette exposition, c’est le parallèle entre les capacités animales et celles de l’être humain, pour ce faire, différentes tenues et équipement permettant l’adaptabilité de l’être humain sont aussi exposées.
Au total, les quatre environnements évoqués dans l’exposition comptabilisent une vingtaine d’animaux naturalisés à côté de tenues caractéristiques à l’environnement dont il est question.