MiniWorld Lyon met le cap sur le Japon après un détour par la Côte d’Azur

MiniWorld Lyon met le cap sur le Japon après un détour par la Côte d’Azur

On ne l’a peut-être pas assez su, mais la Côte d’Azur est à Lyon !

Pour fêter ça, l’équipe MiniWorld organise une petite fête avec comme invitée terroir Sylvie Fayolle, vice-présidente régionale chargée du Tourisme.

C’est sans doute grâce à elle (et ses services) si les mondes animés de Carré de Soie (ouverts en 2016 déjà) bénéficient du label "Sites emblématiques" de Rhône-Alpes, ce qui contribue sûrement à une partie de la fréquentation de MiniWorld, qui a atteint le millionième visiteur il y a déjà 18 mois (1,3 millions au dernier décompte)

Le retour de MiniWorld Côte d’Azur

De fait, à Vaux-en-Velin Carré de Soie, le visiteur peut enfin contempler un alignement difficile à réaliser dans la vraie vie : les deux basiliques de Fourvière à Lyon et de Notre-Dame de la Garde à Marseille.

Le retour de MiniWorld Côte d’Azur est une chance pour les Grands Lyonnais qui jusque-là étaient contraints de prendre le train pour retrouver dans la banlieue toulonnaise le centre commercial où le Monde Côte d’Azur était hébergé. Trois ans dans le sud, et ce petit frère des 4 premiers (ville, campagne, montagne, Lyon) qui les dépasse encore par l’excellence technique, est donc revenu à la maison.

Pas de chance pour Sylvie Fayolle, les calanques de Cassis qui disposent d’une mer supra technique où on sent presque la houle souffler sur un bateau qui croise tranquillement en suivant le pixel secret qui le dirige de bâbord à tribord, est momentanément en panne.

Mais elle a promis de revenir un dimanche après-midi avec sa fille. "Visez un dimanche de plein soleil si vous voulez les meilleures conditions de visite", lui conseille Steven Vasselin qui virevolte entre la maquette du Negresco et celle du vieux port de Marseille.

MewTwo et Goldorak : l’expo japonaise envahit l’espace Mini

Mais il y a plus exotique. Richard Richarté, qui s’apprête à prendre quelques jours de vacances pour réfléchir à un nouveau projet secret - "Je ne sais pas si j’en suis capable" - décrit la nouvelle expo avec un enthousiasme qui inquièterait sans doute les visiteurs si le directeur de MiniWorld ne pensait pas à décliner son identité quand il bondit au détour d’une attraction pour improviser une mini-visite guidée.

Le couloir par où on entrait dans les Mondes avant les travaux est devenu un espace exposition à part entière que l’on traverse quand on sort. Et même avant que le festival Japon ne commence (ça sera pour les vacances de février) et soit l’occasion d’accroitre encore la part dévolue à la culture nippone, l’univers manga s’est bien invité dans MiniWorld. "Les gens viennent voir l’exposition temporaire, et repartent ravis car ils profitent des Mondes", estime Steven Vasselin, responsable développement.

L’exposition Japan Mania a effectivement de quoi réjouir les passionnés de dessins animés japonais, des années 80 à aujourd’hui.

Elle marque également une forme de retour à l’ADN de MiniWorld après la tentative de développer une exposition autour des dinosaures qui n’avaient rien de mini. L’exposition regroupe des personnages grandeurs nature saisis dans leur environnement : Naruto, Luffy (de One Piece), Totoro, le Saiyan Gokû, et bien sûr la star interplanétaire Pikachu saluant le visiteur payant (16,5 € par le web, c’était 14€ en 2016) – mais aussi une scan fabrique de Pokémon. Le mode d’emploi est simple : colorier librement un modèle de votre Pokémon préféré sur une feuille A4, que l’on scan, et qui apparaît sur un écran de 6 mètres sur 3, pour se mêler à ses amis dans une Arène.

En plus de ces nouveautés, l’équipe des créateurs de Miniworld a reconstitué en mini réel une course mythique de Mario Cart dans un décors parfait, et surtout des scènes forestière mêlant la vie de la Princesse Mononoké de Miyazaki, la cascade décollage de Goldorak, la grotte de Mewtwo et le combat terrifiant entre Cell et Gohan.

Fanatique de cet univers, Steven Vasselin qui a rajouté à cette dernière scène la présence de Son Goku super saiyan 3 – personnage qui apparait en réalité beaucoup plus tard – reconnait en souriant "de légers anachronismes virtuels".

Il est peu probable que les petits et les moins petits en tiennent rigueur aux concepteurs de cette exposition tant celle-ci conclue de façon magistrale une visite toujours aussi dépaysante.

@lemediapol

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