En 2024, la région a encore davantage soutenu 22 coproductions via Auvergne-Rhône-Alpes Cinéma, avec quelques-uns des plus gros succès de l’année.
Au top de sa forme, la Région Auvergne-Rhône-Alpes signe une année couronnée de succès avec 11 films coproduits, soit un total de 13,31 millions d’entrées en 2024. Anatomie d’une chute de Justine Triet est sûrement le plus gros succès de l’année côté critique. Le film, Palme d’or du Festival de Cannes 2023, est encensé par la presse et les spectateurs, et obtient pas moins de 6 Césars, dont celui du meilleur film. Le drame reçoit également l’Oscar du meilleur scénario original, deux Golden Globes et le Jacques-Deray à Lyon. Un énorme succès tourné dans la région.
En parlant de succès tournés dans la région, Un p’tit truc en plus d’Artus a fait parler de lui. Une comédie sur des personnes avec "Un p’tit truc en plus", personne n’y croyait. Artus a même confié qu’un investisseur avait revendu ses parts du film la veille de la sortie du film. Mauvais choix : la comédie solaire d’Artus rentre dans le top 10 des plus gros succès français. Avec 10,8 millions d’entrées, le film qu’on n’a plus besoin de présenter est le plus gros carton de l’année pour Auvergne-Rhône-Alpes.
Dans un registre un peu plus niche, La ferme des Bertrand, du haut-savoyard Gilles Perret, réalise une performance remarquable pour un documentaire : 257 600 entrées en 2024.
En audiovisuel aussi, la région a performé sur des productions de téléfilms à succès. Hors limites, le 3e épisode de la collection Noir comme neige, tourné en Savoie avec Laurent Gerra et diffusé sur France 2, a réuni 4,2 millions de téléspectateurs, représentant 21,6 % de part d’audience.
Meurtres au Puy-en-Velay a attiré 4,85 millions de téléspectateurs sur France 3, soit plus d'un quart des parts d’audience (25,4 %).
Des retombées économiques
Les retombées économiques sont passées de 33,7 millions en 2023 à 38 millions d’euros en 2024. Ces chiffres représentent les bénéfices d’un tel engagement de la région. En moyenne, les œuvres de cinéma ont généré plus de 3,5 fois le montant engagé en coproduction.