La Métropole de Lyon récupère le Transbordeur : "Maintenir cette belle dynamique"

La Métropole de Lyon récupère le Transbordeur : "Maintenir cette belle dynamique"
DR Métropole de Lyon

Ce lundi après-midi, le conseil de la Métropole de Lyon se penchait sur le cas du Transbordeur.

Située à Villeurbanne mais dans le giron de la Ville de Lyon jusqu'à présent, la salle de concerts est récupérée par la collectivité présidée par Bruno Bernard et les écologistes.

Une entente qui se fait alors que le bail emphytéotique administratif et la délégation de service public arrivent à leur terme en juin 2025.

"La Ville de Lyon et la Métropole se sont entendues pour qu’à l’échéance du bail, la Métropole de Lyon se substitue à la Ville en tant que délégant et prolonge la DSP avec la société Transmission jusqu’au 30 juin 2026. Cette décision de prolongation de la DSP est motivée par le fait que les équipements culturels fonctionnent par saison culturelle (septembre-juin) et par les délais de mise en œuvre d’une nouvelle DSP", précisent les deux collectivités.

"Il incombe désormais à la Métropole de maintenir cette belle dynamique et cette énergie propre au Transbo pour que cette salle reste une référence nationale et internationale des musiques actuelles", a souligné le vice-président chargé de la Culture, Cédric Van Styvendael, par ailleurs maire de Villeurbanne.

L’activité de gestion et d’exploitation d’une telle salle étant une activité de service public et la gestion de l’équipement demandant un savoir-faire bien spécifique dans un secteur en constante et rapide évolution, la Métropole a fait le choix de reconduire le mode de gestion sous forme de DSP sur une durée de 10 ans. Le dossier de consultation des entreprises sera publié d’ici fin décembre. Les candidats devront "renforcer le rôle du Transbordeur en tant qu’acteur du projet culturel métropolitain, notamment par des propositions d’actions culturelles en direction de la jeunesse ou d’autres publics et des coopérations renforcées avec les acteurs des musiques actuelles".

L'ancienne vice-présidente à la Culture Myriam Picot s'est abstenue sur ce dossier, estimant que "la situation actuelle appelle à la prudence. Nous savons que la Halle Tony Garnier subit déjà la concurrence de l’Arena LDLC. Villeurbanne, de son côté, vient d’inaugurer au CCO une salle de 1200 places, en potentiel chevauchement avec l’offre du Transbordeur. Ajoutons à cela le rôle important du Marché Gare dans l’éducation artistique, ou encore les difficultésn croissantes de structures privées comme le Sonic. Ces exemples illustrent la diversité et la complexité des enjeux auxquels le secteur est confronté. Dans ce contexte, toute décision mériterait d’être précédée d’un état des lieux approfondi et d’une concertation élargie. Une vision claire et partagée est nécessaire pour éviter des choix qui pourraient nuire à l’équilibre déjà fragile de l’écosystème culturel local".

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