La Fête du Livre de Bron a lâché l’affaire après 39 éditions, provoquant l’émotion de tout un secteur exsangue.
Derrière les équipes usées, il y a les non-dits : la pression mise par les politiques de tous bords sur nombre de structures culturelles, leur imposant sans cesse de nouvelles conditions pour leur accorder des subsides. Ce qui peut paraître vertueux — inciter une salle à avoir un rayonnement régional ou métropolitain par différentes actions, par exemple — se révèle un piège, poussant des équipes à étendre leurs actions, sans pouvoir recruter.
D’autres pourraient suivre — inflation, PGE à rembourser, séquelles du Covid, ayant poussé la culture au bord du précipice, les collectivités aux caisses vides continuant de raboter — cf. le Musée des Confluences.
Elles devraient penser à consolider le secteur, sous peine de crash.