Après avoir accueilli 57 000 visiteurs et reçu 102 artistes au cœur des usines Fagor, l’édition 2023 est devenue le plus grand succès du festival. Mais après un tel succès, l’organisation a rencontré des difficultés pour trouver un lieu aussi adéquat que les usines du 7e arrondissement lyonnais, pouvant accueillir, pour cette nouvelle édition, des artistes locaux ainsi que des artistes venus du monde entier. Cette année, c’est un lieu encore tenu secret qui accueillera 600 m² d’exposition d’œuvres de graffiti et de street art uniques, qui sera dévoilé au grand public ce jeudi 19 septembre à 12h, lors de l’ouverture de la billetterie.
"Je passe tous les jours devant et je me dis que ce site serait magnifique pour une édition de Peinture Fraîche", confie Cart'1,le directeur artistique de l’événement.
Au programme : 13 artistes digitaux, comme Diego Bergia, un Canadien passionné d’animation graphique travaillant avec de grands noms tels que Marvel et Netflix. Sept street artistes, comme PEC venant de la région ou d’autres continents, ont été invités à participer à cette édition.
Deux fresques immersives et des ateliers pratiques pour tester ses talents en street art seront également au rendez-vous. Les dispositifs technologiques seront à l’honneur pour donner à l’art et au graffiti une nouvelle dimension. Graffeurs, motion designers et même programmeurs mutualisent leurs expertises pour donner vie aux œuvres des artistes. En scannant un QR code, vous pourrez voir une animation sur votre téléphone et observer la sculpture s'animer.
"Quand d’autres parlent du passé, nous, notre créneau c’est le futur. L’idée n’est pas de faire la même chose que les autres" promet la direction artistique.
Le festival s’est engagé depuis ses débuts à défendre plusieurs valeurs, comme l’inclusion de tous et la professionnalisation des artistes urbains en leur permettant de développer leur réseau et de vendre leurs œuvres. Il s’engage également dans une démarche zéro déchet, en collaborant avec Clickeco pour recycler leurs bombes aérosol ou en utilisant de la vaisselle d’occasion dénichée chez Emmaüs, par exemple.
Une politique tarifaire a aussi été mise en place pour permettre l’accès à l’exposition au plus grand nombre :
· Plein tarif : 6 euros en semaine et 8 euros le week-end
· Tarif réduit : 5 euros
· Gratuit pour les moins de 5 ans
Il ne reste plus qu’à attendre ce jeudi, 12h, pour découvrir le lieu de cette prochaine rencontre entre art et technologie.